En quoi consiste le métier de Category Manager Group ?
Adrien : Il est assez divers, parce que, vu que je suis assistant Category Manager groupe, c’est quand même différent de l’assistant Category Manager enseigne. On est sur un poste qui est sur différentes missions au fur et à mesure des mois, en fonction des stagiaires, ça va aussi bouger. Moi, pour la plupart de mes missions, je m’occupe beaucoup du channel ethnique. En fait, le channel ethnique c’est comme le channel des supermarchés, ou par exemple, des enseignes de proximité comme Carrefour City.
Mais en fait, c’est des enseignes vraiment destinées à différentes populations, comme les populations
d’origine maghrébine, la population d’origine juive, etc. Et donc, en fonction, on essaie de ramener les meilleures références, les références qui marchent le mieux au Maghreb et au Proche et
Moyen-Orient pour les ramener en France, ou sur le channel ethnique européen. Du coup, les produits sont en langue ou arabe ou en hébreu. Et voilà, parfois, les produits sont casher, parfois les produits sont halal. Et ça, c’est une grosse partie de mon stage.
Qu’est-ce que vous aimez le plus dans votre métier ?
Adrien : Moi, ça va vraiment changer en termes de missions, on n’est pas sur quelque chose qui est vraiment répétitif. Mon premier stage était responsable secteur, j’étais responsable secteur. Tous les jours, ce n’était pas pareil ; mais, la base du stage, c’était vraiment la vente, et beaucoup de journées se ressemblaient alors que là, on est vraiment sur des missions qui peuvent évoluer. Au tout début, j’étais sur du reporting financier. J’avais fait un gros fichier Excel pour aider le groupe à faire un reporting de l’ensemble des KPI de ses filiales dans le monde, alors que maintenant, à la fin de mon stage, j’étais vraiment sur un projet qui a pour but de faciliter la mise en vente des références sur les différents channels : e-commerce, traditional trade. Par exemple dans le Maghreb, il y a beaucoup de petits supermarchés, de petites boutiques. On appelle cela le channel traditionnel, et il y a aussi d’autres
channels, comme tout ce qui est discount, Aldi, Lidl, etc.
Et le moins ?
Adrien : C’est que c’est vraiment du back office, contrairement à un poste de responsable secteur, où tous les jours je voyais des personnes différentes. En plus, avec la crise du coronavirus, le fait d’avoir des calls Teams, souvent à distance, il y a quand même un certain éloignement, et donc on est toujours sur notre chaise. Il n’y a pas vraiment une relation, les journées ne vont pas bouger, alors que quand on est responsable secteur, moi j’étais responsable secteur du 93, je changeais de ville, de population, vraiment, la journée changeait du tout au tout. J’aime bien, mais c’est vrai qu’alterner entre du terrain et aussi du travail back office, c’est aussi intéressant.
Adrien : Je vous avoue que je connais beaucoup les formations des écoles de commerce, parce que pour faire mes concours, je me suis beaucoup renseigné par rapport aux différents masters en écoles de commerce.
Je connais la plupart des écoles de commerce. Après, au niveau de l’agroalimentaire, il y a beaucoup aussi d’écoles en agro. J’en connais une à Grenoble. J’ai une amie stagiaire qui est à Grenoble, à AgroSup.
Après, en autres formations, je pense que pour le style de stage que j’ai effectué, on peut faire des BTS MUC, et après, faire une licence, et pourquoi pas une alternance. Moi, je vous avoue que l’alternance,
c’est très important. Je n’en ai pas encore fait, mais, je vais essayer de candidater, donc je vais candidater pour faire une alternance l’année prochaine. Le plus gros conseil que je puisse vous donner,
c’est de faire une alternance.